Un troisième volet du film, Les Médecins, un des plus émouvants, c’est quand le cinéaste évoque, non sans humour, sa victoire sur la maladie après les séances de chimio, se décrivant comme un « splendide quadragénaire« , reprenant goût à la vie, mimant un étrange mambo ou tapant dans un ballon de foot.
Prix de la mise en scène à Cannes en 1994, comédie de mœurs et de caractère, ce Cher journal, promenant un regard personnel et ironique sur le cinéma quand le système d’Hollywood est souvent trop monolithique, offre un regard très personnel de l’artiste sur le monde qui l’entoure. Épris de liberté, cette autofiction, vrai-faux journal intime, ne peut que nous concerner tous et toutes !
