Mais la volonté politique et économique de la mairie s’est heurtée à la mobilisation des locaux dans une atmosphère de fêtes de rues. C’est ce que raconte ce documentaire.

Faisant référence à la Commune de Marseille, à certains mouvements de « revendication populaire » qui fleurent bon l’autogestion, ce film vivant et coloré montre bien l’énergie déployée par les riverains pour faire vivre ce marché, alors même que l’ancienne municipalité fait murer les lieux pour éviter tout rassemblement et casser la dynamique de ce marché très ancien. La même municipalité qui a montré son incurie quand, à quelques rues de là, des immeubles du quartier de Noailles, comptant bien des bâtiments dégradés, se sont effondrées en novembre 2018, elle a mollement réagi et n’a jamais poussé les propriétaires à entreprendre les travaux nécessaires…

Très contestés, les travaux d’aménagement ont pris fin en mai dernier mais n’ont pas donné lieu à une inauguration en fanfare. Il est vrai, la municipalité avait, depuis les affrontements qu’a vécu la Plaine, changé. Même s’ils n’ont pas eu gain de cause, les membres de cette Commune de la Plaine ont su montrer un front uni et manifesté leur colère et leur désir d’une autre type de vie locale.