LA MUSIQUE EST UN « JEU »

Le Jeu est la nouvelle comédie de Fred Cayavé, sur les écrans le 17 octobre, qui a confié à Christophe Julien le soin d’en composer la musique originale (*).

Le Jeu, c‘est une comédie au casting solide : de Bérénice Béjo à Stéphane de Groodt en passant par Roschdy Zem, Suzanne Clément… L’histoire ? Le temps d’un diner, des couples d’amis décident de jouer à un « jeu » : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque SMS, appel téléphonique, mail, message Facebook, etc. devra être partagé avec les autres.

Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que ce « jeu » se transforme en cauchemar.  Commentaires du réalisateur : « Toute vérité n’est pas forcément bonne à dire, que ce soit en amour comme en amitié ! Le film nous interroge sur ce qui est nécessaire de savoir et sur ce qui est peut-être préférable de taire. Ceci devait, bien entendu, n’être que le sous-texte du film. Car Le Jeu est avant tout une comédie ludique qui dérape peu à peu vers des situations grinçantes et ce jeu se transforme en « roulette russe » : qui va recevoir une balle ? Qui sera épargné ? »

Sélectionné aux Césars 2018 pour la musique de Au revoir là-haut, d’Albert Dupontel, Christophe Julien  a composé la bande originale du film. Pour cette partition, il a opté pour des mélodies où les cordes et les claviers sont mis au service de genres différents : que ce soit Strangers du Tango –tout un programme –  que Phone Dark Side. Enfin , pour l’ouverture, le compositeur a choisi After The Lights Go Out, de The Walker Brothers, un groupe de pop américain connu dans les années 60. 

Selon Fred Cavayé, la musique d’un film ne doit pas avoir qu’une fonction illustrative mais doit soutenir les sentiments, l’action… Il raconte : « Notre collaboration a été passionnante : nous partagions l’idée d’aborder ce film de la même façon qu’un film d’action, chaque note ayant pour but d’entraîner, de donner l’impulsion. De la composition jusqu’à l’enregistrement des cordes, j’ai pu lui dire que tel ou tel instrument devait être moins rythmé pour laisser respirer tel ou tel personnage et lui parvenait à traduire musicalement ce que je voulais. »

Il ne reste plus qu’à savoir si le public goûtera à ce jeu trouble…

(*) Disque Milan Music

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