BANDES-ANNONCES 2025

Mercredi 26 mars

« On n’a jamais vraiment couru après la télé. On est des gens de terrain, des artisans du spectacle. On a commencé chez nous, dans notre région Centre, Jean-Christian dans le Berry et moi en Touraine. La télé, c’est formaté pour le stand-up, les sketches rapides, la vanne mitraillette. Nous, on a besoin d’une narration un peu plus longue pour faire vivre nos personnages. Notre humour a besoin de temps pour élaborer une histoire, des situations.« 

Vincent Dubois (des Bodin’s) ) Première, mars 2025


Novocaïne, de Dan Berk, Robert Olsen

100 millions, de Nath Dumont

Le Garçon, de Zabou Breitman

Lire « Lolita » à Téhéran, de Eran Riklis

Mercredi 19 mars

« Les dangers politiques, c’est lourd, mais il faut être prêt à mourir, être en paix avec la mort. On vit notre vie et si ça arrive, ça arrive. Pareil pour les rumeurs. Depuis que j’ai quitté l’Iran, elles sont comme des vagues, elles viennent, elles partent. Je les regarde et j’essaie de comprendre ce qu’il y a derrière. Elles veulent dire que les masses sont faim de quelque chose. Les histoires d’amour, si les gens sautent dessus, c’est parce qu’ils sont ne manque d’amour. Je compatis, je me dis que la société est triste. Cela me déchire, on a si peu nourri notre société que sa conscience collective cherche ça et donne du bois pour alimenter ce feu-là ».

Golshifteh FarahaniElle, 13 mars 2025


The Alto Khnights, de Barry Levinson

Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan, de Ken Scott

Les Bodin’s partent en vrille, de Frédéric Forestier

Mercredi 12 mars


« Je me sens plus à l’aise dans des choix appuyant mes valeurs fondamentales que dans une prise de parole. Il y a des personnes plus légitime que moi pour ça. »

Camille Cottin- Vanity Fair, mars 2025


Parthenope, de Paolo Sorrentino

On ira, de Enya Baroux

The Insider, de Steven Soderbergh

Mercredi 5 mars

Mickey 17, de Bong Joon Ho


« On voit bien qu’il faut faire exploser cette aspiration au combo propriété, canapé, table basse, plateforme, qui est en train de nous rapetisser. Je suis moi-même épuisée d’être asservie à mon téléphone. Je passe combien d’heures de ma vie à prouver que je suis humaine en alignant des puzzles et cliquant sur les images de passage piéton ? »

Judith Davis Libération, 26 février 2025


 In The Lost Lands, de Paul W.S. Anderson

Le Secret de Khéops, de  Barbara Schulz

Le Système Victoria, de Sylvain Desclous


Mercredi 26 février

« La salle de cinéma est irremplaçable. Le silence que font ensemble, dans le noir, les spectateurs devant un film, apporte une vibration que l’on n’aura jamais avec le film tout court, chez soi, face à un écran. Il y a des films auxquels seule une vraie projection peut rendre justice. Par exemple, ceux du cinéaste chinois Jia Zhang-ke. Lorsque j’ai présidé le jury de la Mostra de Venise (en 2006), nous avons eu l’opportunité de lui décerner le Lion d’or pour Still Life, et je suis toujours admirative de son travail, notamment de son dernier film, Les Fleurs sauvages, sorti début janvier. Son épouse, Zao Tao y a une présence mutique, à l’expressivité incroyable. C’est une autre manière d’être et de jouer que les actrices et les acteurs occidentaux, s’appuyant, généralement, davantage sur la parole. »

Catherine Deneuve, présidente de la 50e cérémonie des César- Télérama, 19 février 2025


Yökai, le monde des esprits, de Eric Khoo

A Real Pain, de Jesse Eisenberg

À bicyclette, de Mathias Mlekuz

Mercredi 19 février

« Mes parents et moi allions peu au cinéma. Et nous ne regardions pas beaucoup la télé, qui était, chez moi, considérée comme quelque chose d’un peu vulgaire, ou en tout cas une perte de temps. Longtemps, j’ai estimé avoir autre chose à faire que de m’asseoir devant un écran. Je préférais sortir, rigoler avec des copains. Avoir le sentiment d’être un peu vivant. »

Pio Marmaï Télérama, 12 février 2025


Dis-moi juste que tu m’aimes, de Anne Le Ny

September & July, de Ariane Labed

The Monkey, de Osgood Perkins

Mercredi 12 février


« Ma découverte des zones de guerre a eu un grand impact sur ma vision de l’inhumanité et de la survie des individus en situation de conflit. Ma manière de réaliser, c’était de me demander pourquoi et comment on peut en arriver là. »

Angelina JolieTélérama, 29 janvier 2025


Bridget Jones : folle de lui, de Michael Morris

Hola Frida, de André Kadi et Karine Vézina

The Brutalist, de Brady Corbet

Mercredi 5 février

« Avec Bob Dylan, il y a une joie malicieuse à savoir que tu ne dois ton talent, ton habileté qu’à toi-même, un don de Dieu rien que pour toi. Je pense qu’il en a probablement toujours tiré de la fierté. »

Timothée Chalamet Rolling Stones, février 2025


God Save The Tuche, de Jean-Paul Rouve

Maria, de Pablo Larrain


Mercredi 29 janvier

Un parfait inconnu, de James Mangold


« Ce n’est pas moi qui dis au spectateur qu’il faut rire ou avoir peur : c’est lui qui décide. C’est la comédie que j’aime maintenant. Celle où on ne dit pas : « Il faut rire là ! » J’ai beaucoup bossé sur les dialogues, sur le visuel. Le travail en amont avec les cascadeurs, a été très exigeant. Et le mot d’ordre était le même pour tous : on joue premier degré.« 

Franck DuboscPremière, janvier 2025


Slocum et moi, de Jean-François Laguionie

Mercredi 22 janvier


« Je ne viens pas d’une famille intello. Nous n’allions pas au théâtre ni au cinéma, mais il y avait « Au théâtre ce soir » à la télé. À 8 ans, je suis scotché : qui sont ces gens qui font rire d’autres gens dans une salle ? Jacqueline Maillan, Michel Roux, Maria Pacôme, toutes ces stars du boulevard… Le cinéma, c’est pareil : de Funès, Belmondo à la télé… Et même si mes parents ne vont pas au cinéma, on ne rigole pas avec le film du dimanche soir : on se cale dans le canapé, on éteint les lumières et on se tait. Mon père ne l’avouait pas trop, mais il était fasciné par Cary Grant ou Humphrey Bogart, par leur élégance ! Il regardait toujours les chaussures des gens pour les juger. Ça m’est resté : je cire toujours mes chaussures. »

Laurent LafitteTélérama, 15 janvier 2025


Vol à haut risque, de Mel Gibson

Better Man, de Michael Gracey

Mercredi 15 janvier

« On vit dans un monde où, dans la plupart des pays, l’extrême droite mène une politique d’érosion, voire d’effacement de la mémoire. Sinon pourquoi fragiliser l’éducation, comme les Républicains peuvent le faire aux États-Unis ? En ce moment, le rôle de la littérature, du journalisme, du théâtre, de la musique et du cinéma devient encore plus important : il faut offrir des projets de construction de la mémoire. C’est ce qui peut s’opposer à l’effacement, qui est clairement le projet de l’autre camp. Il s’agit d’une forme de résistance, mais sans prosélytisme. »

Walter Salles Paris Match, 9 janvier 2025


Babygirl, de Halina Reijn

Un monde merveilleux, de Giulio Callegari

Wolf Man, de Leigh Whannell

Mercredi 8 janvier


« Mon père avait une caméra Super 8 avec laquelle il faisait toujours des vidéos familiales. Plus tard, la photographe américaine Annie Leibovitz m’a donné un appareil photo Leica, parce qu’elle a vu que je prenais beaucoup de photos. Je regrette ce temps où je ne sortais jamais sans mon appareil. Avec les smartphones, c’est différent, on réfléchit moins à la photo qu’on va prendre. Un appareil photo, c’est toujours une meilleure expérience. J’aime surtout photographier les gens et je suis admirative de nombreux photographes : Sebastião Salgado, Richar Avedon, Irving Penn, Arthur Elgort, Annie Leibovitz ou encore Inez & Vinoodh, que je trouve très cool et modernes. J’ai aussi toujours aimé le travail de Jean-Paul Goude et de Jean-Baptiste Mondino. »

Penelope CruzMarie-Claire, janvier 2025


Le Quatrième mur, de David Oelhoffen

Criminal Squad : Panthera, de Christian Gudegast

Mémoires d’un escargot, de Adam Elliot