Pour autant, le film aborde la question sur le ton de la comédie noire et d’une atmosphère de polar car la mère, rigide et autoritaire, cache bien son jeu jusqu’au jour où Louise découvre que son amour des animaux cache un étrange commerce, pas vraiment légal. Un comble pour une greffière d’un tribunal et veuve d’un magistrat. De même, le père mis sur un piédestal n’était peut-être pas aussi exceptionnel.
Avec une atmosphère qui oscille entre Mocky et le Dupontel de la première période, des dialogues qui sonnent souvent juste, l’usage de gros plan pour capter les expressions souvent surlignées des deux comédiennes principales, le film prend parfois des allures de farce dans une France provinciale et bourgeoise où, derrière des apparences de respectabilité, le vernis peut vite craquer.
Une comédie noire sympathique sans pour autant être vraiment au vitriol sur ce petit monde de notables.
