De manière subtile, le film décrit bien comment se noue une fraternité des laissés-pour-compte, de ceux qui ont tout perdu et vivent provisoirement dans des mobile hommes qui ont été alloués par les services de l’État. Et l’astuce suprême du scénario est de montrer comment, même dans un lieu dévasté, la vie peut reprendre d’une autre manière (pour autant il ne faut rien dévoiler de la dernière partie de l’histoire).
Alors même qu’avec les catastrophes naturelles, de tels accidents se multiplient, ce film, très bien joué et sensible, apporte un regard singulier sur le parcours de Dusty qui découvre une autre manière de se reconstruire. « Film sur l’après », Rebuilding est un film pétri d’humanité, loin de la grosse cavalerie du film-catastrophe.
