Julia Kowalski souligne : « La régie m’a même proposé de ramener un semi-remorque de gravier pour consolider le sol. Mais j’ai refusé : je n’imaginais pas le film sans la boue. Ce n’était pas conscient, mais sans doute voulais-je recréer la Pologne rurale dont, bien que née en France, je suis originaire (…) »
Jouant sur le thème de la femme-sorcière, sur le poids des névroses familiales, sur la notion de péché, sur les violences faites aux femmes, le film offre une mise en scène soignée – la séquence de chasse de nuit en 4X4 est prenante – Que ta volonté soit faite serait nettement plus dérangeant si la cinéaste avait plus suggéré que souligné. Et les séquences violentes, les gros plans sanglants atténuent la portée de cette réflexion sur un sortilège jeté sur les femmes.
