Un road movie positif

Si, indéniablement, la majorité des ces témoignages touchent au cœur, montrent la détermination de ces femmes et ces hommes qui tentent une vie différente, loin du microcosme politique qui bruisse dans le vent, le doc touche ses limites par le côté narcissique de Yann Arthus-Bertrand, omniprésent à l’image, qui joue la proximité, dit ce qu’il pense sans filtre, comme s’il était le philosophe de notre quotidien. C’est un peu comme s’il se mettait au premier plan dans chacune de ses photos, faisant défiler au cours des plans sa collection de couvre-chefs.

L’entreprise est attachante et positive, mais un « ego » trop présent, ce « moi je » permanent en réduit nettement l’impact et peut même agacer sur la durée.

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