Quand Welles signe un polar pour Hollywood

Pour la petite histoire, l’un des auteurs du scénario était John Huston, non crédité au générique, et, à l’origine, il devait tourner le film dans lequel Welles n’aurait été « que » comédien.

Même si Welles signe ici une chasse au nazi efficace, ce thriller, très efficace, n’est pas son meilleur film, malgré certaines fulgurances comme la séquence dans le beffroi. Il est vrai, Welles avait retrouvé Russell Metty, un chef-opérateur qui avait travaillé sur quelques scènes de la Splendeur des Amberson et celui-ci signera la photographie, passée dans les annales, de La Soif du mal, en 1958. Enfin, pour la première fois, un film de fiction montre des images des camps d’extermination, ce qui renforce le côté réaliste de l’histoire. Et puis, un film moins novateur et inspiré de Welles est déjà un opus qui sort de l’ordinaire.

Pour compléter cette soirée Welles, la chaîne diffuse, à 22h20, un de ses grands films, La Dame de Shanghai, sorti en 1947, le film où il révolutionna l’apparence et la coiffure d’une certaine Rita Hayworth, alors sa muse et qui avait accepté ce rôle alors qu’elle était en pleine procédure de divorce.

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