Éclats de vie

La construction volontairement fragmentaire restitue bien la manière dont se mélangent souvenirs et traumatismes dans une narration qui est toujours mouvante pour remonter le parcours de Lidia, jeune femme brisée par une enfance chaotique et qui ne parvient à échapper à l’autodestruction que grâce à l’écriture. Le tout accompagné par une utilisation métaphorique de l’eau sous toutes ses formes.

Si l’on ne peut ôter à la réalisatrice la maîtrise formelle de son film, son côté parfois trop stylisé, sa longueur n’excluant pas quelques répétitions dans les motifs, ne parvient pas à être vraiment touchant émotionnellement. Pour autant, Imogen Poots incarne avec intensité Lidia , exprimant tous les excès de cette jeune femme poussée à l’autodestruction.

Une cinéaste est née, mais elle a sans doute trop joué sur les effets de style pour nous embarquer pleinement dans ce combat pour se reconstruire…

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