Autre univers très différent : celui des Films rêvés, d’Éric Pauwels qui surprend son monde par son univers d’images en forme de réflexion onirique sur le cinéma.

Quant à Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, ils livrent dans Puisque nous sommes nés, un documentaire fort sur la jeunesse brésilienne du Nordeste à travers quelques jeunes qui se demande ntsa raison d’être, tente de trouver une voie différente de celle de leurs parents, pauvres. Des enfants partagés entre colère et résignation à une vie déjà tracée. Il faut le discours de campagne d’un Lula, expliquant que lui, enfant du peuple, est la preuve qu’on peut réussir et devenir président de la République, si l’on se bat, pour que cette tranche de vie laisse poindre une forme d’espoir. Un documentaire qui filme au plus près les personnes sans jamais être inquisiteur ou moralisateur. En guide d’invitation au visionnage, Mathieu Amalric a choisi le silence et s’en explique : « Je viens d’effacer tout ce que j’ai pu écrire. Il y a des films, ça les abime si on ne les a pas vus. »

On sait ce qu’il nous reste à faire…

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