Si, pour son deuxième film, construit sur le principe de répétition, Genki Kawamura réussit une première partie qui échappe à la monotonie et ménage quelques belles surprises, si le scénario ramène toujours au chiffre 8, symbole de l’infini, les choses se gâtent quand l’histoire bascule plus vers l’horreur et certains moments tirent parfois vers le grotesque. L’exercice de style a une classe certaine, mais il finit alors par lasser.
Les amateurs du jeu vidéo y trouveront sans doute leur compte, moins le spectateur lambda lassé finalement par les méandres de ce puzzle qui dresse pourtant un portrait sans fard de la vie souterraine anonyme en diable dans les grandes capitales mondiales.
