Tarlan, malgré son âge et ses difficultés personnelles, refuse toute compromission et n’hésite pas à prendre tous les risques pour faire éclater la vérité. C’est Maryam Boubani qui l’incarne : elle est devenue en Iran un symbole de liberté au début du mouvement « Femmes, Vie, Liberté » car elle fut l’une des premières à retirer son hijab et à déclarer qu’elle refusait désormais de le porter. Un geste qui a été suivi par d’autres comédiennes, malgré les risques, ne serait-ce que professionnels, encourus.

La mise en scène est d’une grande sobriété, sans pathos et musiques envahissantes, ce qui renforce le côté oppressant de l’histoire. Et, à travers la danse qui ouvre et clôt, dans une séquence inattendue et magnifique ce drame, ce film est un magnifique hymne à la révolte et au courage. Il en faut pour être artiste en terre iranienne…