La griffe Delon

TV : sur PARIS PREMIÈRE, LUNDI 18 AOÛT DÈS 21h00

Un an après la disparition d’Alain Delon, Paris Première signe une soirée hommage avec deux films montrant deux facettes de son talent : Un flic, de Jean-Pierre Melville (1972) et Plein soleil, de René Clément (1968). Coup de projecteur.

Deux Delon pour se souvenir. Deux univers différents.

Avec Un flic, Jean-Pierre Melville – qui avait offert deux grands films à Delon, Le Samouraï et Le Cercle rouge – signait son dernier opus avec un polar classique dont le principal atout est le face-à-face du comédien avec Catherine Deneuve. Le scénario ? Edouard Colemann est inspecteur de police. Il mène une vie morose, mais le début d’une liaison avec Cathy l’aide un peu. Cependant, Cathy est aussi la petite amie de Simon, ami de Coleman et trafiquant de drogue. Lorsque Edouard doit enquêter sur un crime impliquant Simon, leur rivalité va éclater. Plus que le portrait de ce flic, le film est surtout la description d’un braquage minutieusement monté par une bande de gangsters. On est plus séduit par l’atmosphère de Un flic – la scène de l’attaque de la banque dans une cité balnéaire déserte et balayée par la pluie- ou encore par les longues scènes sans dialogue que par l’histoire elle-même, finalement très classique.

Pour l’anecdote, le cinéaste, grand amateur d’automobile, a utilisé ses deux voitures personnelles à certains moments du film. Sa Pontiac Firebird grise est prise comme simple élément décoratif mais sa Plymouth Fury III noire sert de véhicule au personnage campé par Alain Delon. Au passage, il la conduisait déjà dans Le Cercle rouge.

Laisser un commentaire