Le bonheur par l’art

Pour incarner ce couple inattendu, il fallait des comédiens de la trempe de Karin Viard et Grégory Gadebois qui jouent avec une grande finesse. Au fil des séquences, ils parviennent à transformer en charme la moindre maladresse. Avec une utilisation originale des pièces d’un musée qui offrent, dans une espèce de labyrinthe, de nombreux espaces très cinématographiques.

En donnant un rôle central à une femme quinquagénaire, les réalisateurs signent aussi un plaidoyer pour défendre aussi les actrices à toutes les étapes de leur carrière, ce qui est un des enjeux forts de société. “Au cinéma comme ailleurs, c’est la société patriarcale qui impose ses normes. Et comme tout cela se passe de manière insidieuse et inconsciente, c’était important de le nommer”, souligne Lauriane Escaffre.

Un film émouvant et original qui aurait largement pu mettre la pédale douce sur la musique originale dont le principal défaut est de tout surligner. L’histoire était suffisamment fine pour se dispenser d’un tel robinet sonore.

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