Les taxis de la mort

Utilisant parfaitement les atmosphères nocturnes, particulièrement durant les périodes de neige, Zhang Ji décrit bien cette génération qui a perdu ses repères, ,n’a plus aucune croyance à laquelle se raccrocher et qui a bien du mal à adhérer à un quelconque rêve collectif. On a plus le sentiment que dans cette Chine moderne, il faut d’abord survivre quand on pas fortune rapidement et pas toujours de manière très légale.

Là où le film déçoit un peu, c’est dans l’exploitation de séquences glauques, sur lesquelles la caméra s’attarde trop, réduisant ainsi la portée politique de ce polar d’une grande noirceur et qui peint avec force cette génération qui a perdu tous ses repères.

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