Si les dialogues sont toujours très fournis, la variété des situations , des personnages et des séquences permettent d’éviter de tourner en rond sur un thème assez classique. En prime, Dag Johan Haugerud parvient à dire l’intime sans tomber dans la moindre once de vulgarité. Et abordant directement la question de la sexualité féminine, du désir, et, de manière subtile, il interroge le spectateur sur l’intérêt que certaines expériences de la communauté homosexuelle pourraient avoir sur la société dans son ensemble.

Subtil et jamais graveleux, ce film sur les variations de l’amour, porté par l’interprétation lumineuse de Andrea Bræin Hovig, est une vraie belle surprise .