Le chant du cygne de Robert Altman

Récit bourré d’humour et de tendresse, truculent parfois, The Last Show offre à Meryl Streep une autre composition forte, celle d’une des sœurs Johnson et, artiste touche-à-tout, elle pousse la chansonnette dans l’histoire.. Évoquant la méthode Altman, la grande dame du cinéma soulignait : « Il veut voir à l’écran tout ce qui est entre les lignes du scénario. Tous les imprévus, les petits accidents, c’est de l’or pour lui. Il peut tourner dix pages de scripts en une demi-journée, quand d’autres mettent en boîte une page et demie. Dix pages de dialogues, vingt personnages, trois caméras : tout le monde se lance, perd les pédales et fait ce qu’il peut. Ça devient électrique ». On retrouve aussi au générique Lily Taylor, une actrice fétiche du cinéaste : elle jouait déjà en 1975 dans Nashville dans lequel le cinéaste évoquait déjà son goût pour la musique country.

Un beau testament cinématographique.

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