La danse, c’est la vie

Le résultat est assez étonnant à découvrir tant la couleur si différente des trois histoires – la dernière a des accents à la Spielberg – ne nuit nullement à l’unité de l’ensemble. Et le film permet d’évoquer des thèmes éternels sans pour autant le faire de manière classique : que ce soit le deuil, l’éducation, le rôle des grands-parents, la relation amoureuse ou encore la maladie. Il offre aussi quelques morceaux de bravoure comme le surprenant numéro de danse au milieu de la rue d’un cadre dynamique avec une passante, profitant d’un solo d’une batteuse qui fait, comme d’habitude, la manche dans ce quartier chic. Un grand moment de cinéma avec Tom Hiddleston, Annalise Basso et Pocket Queen à la batterie.

Parlant de mort, La Vie de Chuck apparaît in fine comme un hymne à la vie, un récit rythmé, coloré et subtil. Conclusion du cinéaste, connu jusqu’à alors pour être un maître de l’horreur contemporaine : « Ce film m’a certainement apporté beaucoup de paix, de joie, d’espoir, et si je peux donner à notre public une fraction de ce que j’ai ressenti, alors cela en aura vraiment valu la peine. » En tout cas, ce film singulier et inattendu est une invitation à faire danser la vie en attendant l’Apocalypse…

Laisser un commentaire