L’effroi animé…

Jouant sur le cycle de saisons, Michel Hazanavicius parvient à dire l’indicible, sans jamais tomber dans l’indécent, le pathos gratuit. Pour trouver le juste ton tout en conservant le sens des détails, le cinéaste s’est rendu à Auschwitz, a relu un livre comme Si j’étais un homme, de Primo Levi et consulté les dessins des déportés. Pour autant, Jean-Claude Grumberg lui a déconseillé de coller de trop près à la réalité historique car il s’agissait, dans l’œuvre originale, d’un conte familial et qu’il ne voulait pas faire peur aux enfants.

Le réalisateur a, au terme d’un patient travail, réussi à trouve l’équilibre parfait. C’est beau, humain et juste.

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