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LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES, de Michel Hazanavicius – 1h20

Film d’animation avec les voix de Jean-Louis Trintignant, Dominique Blanc, Grégory Gadebois

Score : 4/5

Le scénario

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari , et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

Mon avis – Du roman en forme de conte signé Jean-Claude Grumberg – un petit bijou d’écriture – Michel Hazanavicius a tiré cette adaptation sous la forme d’un film d’animation qui mise sur l’épure. Dès le début, on ne peut qu’être touché en prime par la voix du narrateur,: ce fut la dernière empreinte sonore de Jean-Louis Trintignant, disparu en juin 2022.

Ayant dessiné lui-même tous les personnages, jouant sur un camaïeu de bleu et de gris, Michel Hazanavius prouve qu’il a aussi de l’inspiration quand il s’attaque au film d’animation. Il livre ainsi une partie plus intime de sa vie car il dessine depuis l’âge de 10 ans, mais n’avait jamais évoqué cette passion.