CANNES – EN COMPÉTITION
Auréolée de sa Palme d’or pour Titane, qui avait remué la Croisette, et donc porteuse de bien des attentes, Julia Ducournau revient dans l’arène avec Alpha, un récit dans lequel le tatouage est au centre du scénario.
Julia Ducournau n’est pas une cinéaste qui aime le confort. Pour son nouveau film, Alpha, elle a opté pour une singulière histoire. Alpha, 13 ans, est une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule le jour où elle rentre de l’école avec un tatouage sur le bras.
C’est Mélissa Boros (Le Silence de Sibel) qui tient le rôle principal du film tourné au Havre et elle est solidement entourée de Tahar Rahim et Golshifteh Farahani. Dans un communiqué de presse, ce film est défini comme « son œuvre la plus personnelle et la plus profonde. » Et il aborde des thèmes larges comme celui de la famille, de l’amour et de la monstruosité. Lors de la présentation de la sélection 2025, Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, a souligné : « Julia Ducournau ne se repose pas sur ses lauriers : c’est une cinéaste qui visite le cinéma de genre, qui le prend (comme tous les auteurs de cinéma de genre) pour en faire un cinéma personnel, un cinéma de mise en scène, un cinéma d’inventions formelles, un cinéma de comédiens – Golshifteh Farahani et Tahar Rahim que vous reconnaitrez à peine puisqu’il fait un rôle de composition très saisissant. »
Le film sortira le 20 août dans les salles.

