Une adaptation un brin insipide

Avec l’usage pas très novatrice d’une voix-off – celle de Denis Podalydès dans le rôle de l’écrivain, adulte – pour raconter L’histoire en flash-back, cette nouvelle adaptation ne rend pas compte de la force d’un texte autobiographique dont le narrateur, à un moment de sa désespérance profonde, rêve de tuer sa mère ! Les trois gamins sont alors plus touchants qu’exprimant la haine initiale, et le film ne tient la route que par une belle photographie et des décors soignés.

À la fin du générique, on n’a plus qu’une envie : revoir la version télévisée de 1971, signée par Pierre Cardinal avec Alice Sapritch, éblouissante dans sa composition de Folcoche.

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