CINÉMA : MERCREDI 9 AVRIL 2025

LA JEUNE FILLE À L’AIGUILLE, de Magnus von Horn – 2h02
Drame avec Victoria Carmen Sonne, Trine Dyrholm, Besir Zeciri
Score : 3/5
Le scénario
Copenhague, 1918. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d’adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés.
Mon avis – Tournant pour la première fois en noir et blanc, Magnus von Horn (Sweat, Le Lendemain) signe ce drame en noir et blanc et son directeur de la photographie, Michal Dymek, capte de manière q-saisissante les séquences. Et l’on ne peut qu’être admiratif du rendu à l’image de ce drame prenant t. Pour autant, la réalisation pose un problème classique : peut-on faire du beau avec un thème si sombre, celui de la misère et de l’infanticide inspiré d’une affaire criminelle retentissante au Danemark, basée sur la vie de Dagmar Overbye, une tueuse en série danoise qui a assassiné 25 bébés, dont l’un des siens, entre 1913 et 1920 ? Il est vrai, le cinéaste a pris le parti de signer un conte noir, avec une héroïne « vivant dans un grenier, un prince sur son cheval blanc qui se révèle être un lâche, un monstre sans visage mais au cœur pur et une sorcière cachée dans un magasin de bonbon »…
