D’étranges Pâques en Pologne

Belle histoire d’affection et de sororité, Wet Monday décrit aussi les violences qui se cachent derrière certaines traditions, le poids du collectif sur les destins individuels, source de bien des névroses. Avec, en prime, le milieu rural jouant, une pression sociale des plus fortes et où tout le monde regarde ce que fait l’autre.

La difficulté de l’exercice est de transposer à l’écran de façon imagée la force du traumatisme vécue par Klara et, malgré quelques séquences oniriques fortes, elle n’y parvient pas toujours, avec le côté répétitif de certains moments comme celui des égouts.

Par ailleurs, la cinéaste a pu compter avec l’implication forte des actrices principales qui insufflent de vraies émotions brutes dans le cours du récit. Un premier film qui en appelle d’autres…

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