Surmontant bien des difficultés de production, Juho Kuosmanen retrouve dans ce format une forme d’audace et d’insouciance des temps premiers du 7°art. Il ajoute : « Pour moi, travailler à Kokkola me ramène à l’époque où le cinéma n’était encore qu’un jeu. Avec les longs métrages, tout est devenu plus sérieux, alors ces films me permettent de retrouver une forme d’insouciance. »
Jouant avec beaucoup de subtilité sur les musiques accompagnant ces récits – autre incontournable du cinéma muet – tout comme avec les bruitages Juho Kuosmanen fait passer bien des éléments dans ces trois courts-métrages servis par la très belle photographie de J.-P Passi : que ce soit le poids du capitalisme, la peur de la mort, l’amour, la transmission… Le tout sans se départir d’une forme d’humour et d’autodérision, non dénuée d’une vraie poésie.
