DIFFUSION : VOD sur UNIVERS CITÉ (depuis le 17 mars)

Stefanie Martini et Emma Appleton, deux sœurs dépassées par le futur dévoilé…

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LOLA, de Andrew Legge, 1h19

Drame, science-fiction avec Emma Appleton, Stefanie Martini, Rory Fleck-Byrne

Score : 4/5

Le scénario

Angleterre, 1941. Deux sœurs, fotMars, ont développé un appareil capable d’intercepter les émissions de radio et de télévision du futur. Baptisée LOLA, la machine permet d’écouter de la musique avec quelques décennies d’avance, de gagner des paris et de réveiller les punks qui sommeillent en elles. Mais lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, les sœurs décident d’utiliser leur machine pour intercepter les informations du futur et aider les services de renseignement et l’armée. LOLA s’avère être une aide précieuse et permet de mettre rapidement les nazis en échec. Mais alors que Thom semble de plus en plus sous l’emprise de LOLA, Mars commence à réaliser les terribles conséquences du pouvoir de la machine…

Mon avis – Encore un film de guèerre certes, mais traité sous un prisme original et avec une mise en scène qui ne manque ni d’imagination, ni de souffle. Et c’est d’autant plus étonnant que le réalisateur irlandais Andrew Legge signe ici son premier long métrage. Original en diable, l’histoire l’est donc : en partant des atouts de LOLA pour espionner les Allemands, devancer les attaques possibles en les retournant au profit de la patrie de Churchill – puisqu’elle peut se projeter dans le futur- l’histoire montre comment ce système peut conduire au pire : les deux sœurs font en faire l’amère expérience.

S’il peut sembler fascinant d’explorer le futur – surtout quand on découvre David Bowie bien avant son triomphe scénique – il semble aussi inquiétant de jouer avec la mémoire du temps ! La question ici posée pourrait correspondre aussi à Dead Zone : si l’on peut connaître l’avenir, faut-il intervenir pour évier le pire ?