Au cœur ce l’histoire, il y a la famille dans laquelle le rôle des femmes, Maribel en tête, ont pris la première place après de longues années de domination patriarcale et notamment dans cet univers de la Quiniela, ces jeux de hasard si familiers en Argentine. Ce qui la conduit à affronter parfois des situations violentes comme le souligne le réalisateur : « J’ai découvert que lorsque la femme était veuve, soit elle s’associait avec un “banquier”, soit elle reprenait l’affaire à son compte avec les difficultés que cela impliquait dans un univers régipar des hommes et parfois violent. »
L’histoire ne manque pas de charme et le casting est solide. Pour autant, le sujet si lié à la réalité argentine et dont le titre renvoie à une formule traditionnelle du mariage à l’ancienne et évoquant la future femme mariée peut perdre un spectateur qui ne connaît pas la société argentine, l’importance du repas familial même si la coke ne circule pas partout à ce rythme.
Une chronique intéressante sur un fait de société, mais qui n’est pas pour autant palpitante… malgré un vrai travail d’écriture et ce mélange d’images familiales et de vraies séquences de fiction.
