Si le spectateur se perd parfois dans le quotidien de ces trois immigrés, dans l’utilisation un peu répétitive du karaoké, seul espèce de liberté et de divertissement dans ces vies monacales, on sent chez Constance Tsang un désir de ne pas tout éclaircir, de « laisser respirer les images » pour reprendre son expression, même s’il n’est pas toujours facile d’exprimer les troubles psychologiques à l’images.
C’est lent, parfois austère et souvent dérangeant.
