Face à Guillaume Gallienne et Adeline D’Hermy, deux sociétaires de la Comédie-Française, Violette Guillon n’a pas à rougir de sa prestation, tant son naturel est présent, sans jamais jouer sur la fibre du pathos. Et le récit ne peut que toucher le spectateur, tant cette famille semble unie face au malheur, même quand le père avoue à sa fille qu’il n’a pas le courage de d’entrer dans la Résistance. Une des séquences les plus fortes du film.
Les personnages sont forts, la situation ne peut que toucher un spectateur, tant cette famille a connu un vrai calvaire. Pour autant, la mise en scène manque d’audace, se répète parfois (les gros plans sur le visage de Guillaume Gallienne) et son classicisme ne permet pas à Nils Tavernier de créer un film aussi bouleversant que le sujet ne l’aurait mérité.
