Des films pour défendre les humains

FESTIVAL

L’Amnesty Film Festival revient au Luminor à Paris (75 004) du 31 janvier au 2 février. Une fois encore, les films présentés évoquent, d’une manière ou l’autre, la défense des droits humains à travers les pays du monde. Zoom sur la manifestation.

Cette année, c’est la comédienne-réalisatrice Céline Sallette, dont le film Niki est sorti il y a quelques mois, qui est l’invitée d’honneur du Amnesty Film Festival lors d’une journée dédiée aux droits des femmes et des minorités de genre. Une table ronde “L’envers de l’écran : les discriminations dans le 7è Art” en présence du collectif 50/50 et de la SRF sera encore organisée.

Malheureusement, le monde n’est pas avare d’atteintes graves aux droits humains et le cinéma ne peut y rester insensible. Le dernier rapport annuel d’Amnesty International dressait un tableau alarmant de la situation, caractérisée « par une répression alarmante des droits humains […] sur fond d’accroissement des inégalités mondiales« , ce qui prouve l’importance de l’engagement cinématographique qui permet, certes de divertir, mais aussi d’alerter et de dénoncer.

Enfin, ledit Festival met le projecteur sur des femmes et des hommes injustement condamnés dans leurs pays d’origine après des prises de position en faveur des droits humains. Pour cette année, Maryia Kalesnikava, musicienne et militante Bélarusse, sera la marraine empêchée, une façon de sensibiliser le public à leurs conditions de vie et de soutenir les actions mises en avant pour la libérer.

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