Des zombies dans le jardin…

Tout n’est pas toujours léger dans l’histoire qui va tambour battant avec des animaux qui semblent pris d’un grain de folie. Le travail sur les corps qui, devenant zombifiés, deviennent lices et gélatineux permettent de créer des personnages qui peuvent changer de forme selon la situation et s’adapter aux obstacles, ce qui créé une atmosphère prenante et parfois cocasse. Ce qui permet aussi d’éviter une atmosphère trop pesante et d’horreur car, au gré des séquences, les zombies se découpent des membres, sont décapités, écrasés…

Le risque -présent- dans ce type d’histoire est de répéter les situations, même si certains personnages comme le lémurien cinéphiles sont de belles trouvailles. Pour autant, cette Nuit au zoo pourra toucher les amateurs d’un fantastique doux glissant au passage quelques leçons consensuelles sur le pouvoir de l’amitié, le pouvoir de l’entraide. Un propos moralisateur qui affadit au passage un peu l’univers de ce film d’animation.

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