Pour nourrir son casting, Leonardo Van Dijl a essentiellement fait appel à des comédiens non professionnels et il a fait bonne pioche avec Tessa Van den Broeck qui, derrière un mutisme certain, sait faire passer les émotions ressenties en son for intérieur. Sur un court de tennis, elle fait évidemment la différence et, étant entourée de bien des partenaires de son club, cela confère à cette histoire un réalisme certain sur le plan sportif.
Pourtant, même si le chef opérateur Nicolas Karakatsanis (Moi, Tonya) a fait un subtil travail sur les éclairages, certaines focales, et capte parfaitement l’intensité d’un match de tennis, à intérieur comme en extérieur, il manque à ce premier film une forme d’intensité pour provoquer une vraie émotion. Certes, Julie se tait, mais on aurait aimé qu’en arrière-fond, le cinéaste parvienne à vraiment nous concerner par un récit qui reste un peu terne et pâle, même s’il dénonce certains risques d’une vie de sportif(-ve) de haut niveau.
