HOMMAGE
Cinéma, scénariste, photographe, musicien ou encore peintre, David Lynch a marqué le 7ème Art de ses audaces créatrices. Il avait 78 ans. Retour en images sur un parcours singulier.
L’univers de David Lynch est objet de culte et d’interrogation. En France, il avait ainsi obtenu un César du meilleur film étranger pour son Mulholland Drive, thriller dans lequel il s’amusait des producteurs mal intentionnés d’Hollywood et les faux-semblants de ce monde fermé. Dans l’histoire, Naomi Watts jouait une actrice rencontrant une femme étrange et mystérieuse qui souffrait d’amnésie et, dans un retournement final, Lynch inversait le sens de l’histoire. Un rebondissement qui encore aujourd’hui reste sujet d’interrogation et de discussion pour les fans.
Avec Lynch, il fallait oser lâcher prise pour goûter à un univers cinématographique singulier. Dès 1977, les spectateurs furent frappés par Eraserhead, film cauchemar en noir et blanc et totalement auto-produit. Trois ans après, nouveau choc avec Elephant Man, inspiré de la vie de Joseph Merrick, un opus encore tourné en noir et blanc et qui renvoyait à l’univers du cinéma expressionniste.

