Les mélodies du bonheur

CINÉMA : MERCREDI 25 DÉCEMBRE 2024


JOLI, JOLI, de Diastème – 1h56
Avec Clara Luciani, José Garcia, William Lebghill, Laura Felpin, Vincent Dedienne

Mon avis : 4 sur 5

L’histoire

De Paris à Rome dans les années 70, le destin d’un écrivain fauché percute celui d’une star montante du cinéma. Leur chemin vers l’amour sera semé d’embuches, de quiproquos et rebondissements. Une comédie musicale et tourbillonnante !

Et alors ?

Il ne faut pas se fier au titre un peu ringard du film : il cache une comédie musicale inventive, produit d’une vieille amitié entre Diastème et Alex Beaupain qui n’avaient alors jamais travaillé ensemble. Alex Beaupain raconte : « Un jour, il y a dix ans, nous avons décidé de nous y mettre. Diastème m’a dit : ‘On pourrait faire une opérette !’ Ça m’a fait rire tout de suite, l’idée d’une opérette. »

Dans ce scénario, construit sur deux quiproquos initiaux, tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil, mais tout le monde… s’aime. Sans pour autant que cela fleure le cinéma pour Bisounours car l’histoire est aussi celle des déprimes de la vie d’artiste, des jalousies amoureuses, des reniements, de l’attitude des puissants…

En prime, sur un ton non dénué d’humour, l’histoire évoque aussi la question des orientations sexuelles sans jamais enfoncer le clou, comme le montre la discussion au pied d’une statue en plâtre d’un modèle bien pourvu par la nature, entre le producteur campé par José Garcia, un dragueur compulsif, autoritaire, jaloux et le cinéaste, joué par Grégoire Ludig, plutôt attiré par les hommes.

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