Des rebelles prisonniers de leur bulle

CINÉMA : MERCREDI 25 DÉCEMBRE 2024


PLANÈTE B, de Aude Léa Rapin – 1h58
Avec Adèle Exarchopoulos, Souheila Yacoub, Eliane Umuhire, India Hair

Mon avis : 4 sur 5

L’histoire

France, 2039. Une nuit, des activistes traqués par l’Etat, disparaissent sans laisser aucune trace. Julia Bombarth se trouve parmi eux. A son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde qui lui est totalement inconnu : PLANÈTE B

Et alors ?

Second long métrage de Aude Léa Rapin après Les Héros ne meurent jamais, ce film est un ambitieux opus de science fiction sous la forme d’une dystopie politique. Parfaitement campée par Adèle Exarchopoulos, la jeune activiste se retrouve ainsi dans un univers inconnu sous la forme de cet hôtel perdu dans la rocaille à flanc de falaise, au bord de ce qui pourrait être la Méditerranée. Un lieu protégé de l’autre monde par un système de murs d’ondes infranchissables et des forces de l’ordre qui font des drones des armes redoutables, un « détail » qui résonne particulièrement dans le contexte de guerre en Ukraine comme au Moyen Orient.

Nourrissant son scénario sur cette jeunesse rebelle des différentes luttes récentes – des manifestations des Gilets Jaunes aux manifestations de Notre Dame des Lande ou des répressions à Beyrouth – Aude Léa Rapin livre une réflexion la manière dont on réprime une jeunesse qui a décidé de reprendre son destin en main, quitte à en payer le prix fort. Et se heurte à une répression des plus violentes.

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