La plage de tous les désirs

Si le film montre bien comment Heraldo et Dayana prennent tous les risques pour vivre leur passion, unir leur solitude dans ce monde aseptisé et glauque, si le cinéaste filme bien les corps animés par l’urgence de vivre dans une atmosphère électrique, symbolisée par les couleurs vives, son récit revient trop souvent sur les scènes de sexe pour que cela ne devienne pas un peu monotone et attendu, faisant de nous des espèces de voyeurs d’une histoire qui ne nous concerne plus vraiment.

Si les comédiens font tout leur possible pour incarner ces trois personnages centraux avec, en prime, la présence de ce réceptionniste un peu voyeur et mystérieux par qui le drame arrive, l’histoire devient longue et le dénouement, même si l’accident est un peu surréaliste, ne surprend pas vraiment. La ballade de ces deux paumés de la vie manquent alors d’aspérités pour nous toucher au cœur.

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