Une conte surréaliste en forme d’hallucination

CINÉMA : MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2024


UNE LANGUE UNIVERSELLE, de Matthew Rankin – 1h30
Avec Matthew Rankin, Pirouz Nemati, Rojina Esmaeili

Mon avis : 3 sur 5

Le scénario

Matthew quitte Montréal où il a travaillé toute sa vie pour retourner à Winnipeg où il est né. L’espace-temps paraît alors bouleversé et tout le monde parle persan dans la métropole canadienne. Dans ce conte d’hiver, les rencontres de Matthew avec deux enfants espiègles, un enseignant colérique et un guide touristique plus motivé que doué, vont le mettre sur le chemin d’une quête intime et délicieusement absurde.

Et alors ?

Dès la première séquence du film, avec la crise de colère du prof, un brin caractériel et surmené, dans sa classe, le spectateur sait que l’histoire n’aura rien de banal. Très vite, on plonge dans un récit où l’absurdité peut faire penser à du Tati et la solitude des personnages égarés dans un monde moderne aseptisé en forme de décor théâtral à du Kiarostami.

Cette comédie surréaliste est directement inspirée de la vie du réalisateur qui souligne :  » Tout vient de mon insignifiante vie. Les événements de l’histoire sont tirés directement de l’histoire de ma famille, de nombreuses annotations de journal de mon séjour en Iran et de plusieurs rêves déconcertants que j’ai fait à propos de mes parents, peu de temps après leur mort. « 

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