Si la réalisation manque parfois un peu de rythme, Une femme du monde parvient à décrire cette vie en marge sans tomber dans le graveleux ou une forme de sulfureux. De fait, Marie remplit sa « fonction » avec une vraie conscience professionnelle, tout en n’étant pas dupe de ses clients et de leurs névroses.
Et bien sûr, Laure Calamy joue avec force cette prostituée, endurante, dure au mal mais aussi mère-courage. Habitant chaque plan de sa présence, elle porte l’histoire de bout en bout.
