Une invraisemblable évasion

De fait, il faut beaucoup de naïveté pour croise qu’en une semaine, même avec un entraînement de choc, un débutant peut devenir un as du braquage, même si, dans certains plans, on voit Malik douter, trembler. De même, ou alors les policiers ne savent plus tirer, la manière dont le duo se joue des tirs de mitraillette dans la séquence finale relève du miracle. En prime, le scénario ne brille pas par la qualité de dialogues taillés un peu à l’emporte-pièce et qui sont parfois inaudibles dans le bruit ambiant, mais c’est peut-être voulu… Il est enfin amusant de voir que s’il fait un hiver froid à Paris, du côté de Barcelone, c’est presque le cœur de l’été.

In fine, tout ceci prête à sourire même si Jérémie Guez sait mettre en boite des scènes d’action musclées comme le casse sur le périphérique parisien, sous un pont, et en s’aidant d’un scooter en sur-régime.

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