La sexualité n’a pas d’âge

Alors que le Costa Rica, le pays de la réalisatrice, n’a pas connu de dictature, le film montre bien comment les luttes des femmes ont encore, malheureusement, beaucoup à faire pour faire évoluer une société patriarcale. Antonella Sudasassi Furniss ajoute : « Je me rends compte que nos luttes actuelles en tant que femmes continuent à réclamer les mêmes choses que dans les années 1960 : pourquoi la société n’a-t-elle pas progressé sur ces questions ? Ainsi, quelques États aux États-Unis sont revenus sur la légalisation de l’avortement en l’interdisant. Il faut toujours continuer à lutter pour réclamer la justice sociale et le respect des droits humains élémentaires.« 

Illustrant de plans séquence, le parcours sentimental de femmes à une époque où la sexualité était un sujet tabou, Mémoires d’un corps brûlant oscille entre moments tendres – la découverte du baiser à travers un bonbon- et moments durs, cruels (la violence ou le viol conjugal) et montre bien comment l’ignorance en terme anatomique, longtemps maintenue notamment dans le sérail de l’enseignement catholique, a eu de lourdes conséquences sur le parcours de ces femmes.

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