Petits vertiges de l’amour

Si les relations entre les trois amies aux caractères radicalement différents ménagent quelques moments émouvants dans l’économie du récit, notamment les séquences « familiales »avec Damien Bonnard, le prof de lettres qui a repris le poste de Victor, si l’utilisation de la musique classique accompagne avec grâce certains temps du récit, ces histoires d’amour qui finissent plus ou moins mal finissent par tourner un peu en rond. Et manquent globalement de rythme.

Alors, même si le trio de comédiennes mettent tout leur énergie dans leur personnage , ce nouveau film d’Emmanuel Mouret ne parvient pas à retrouver la puissance émotive et l’originalité de Les Choses qu’on fait, les choses qu’on fait. Et, finalement, le destin des ces trois personnages féminins ne nous concerne plus vraiment. Avec, en prime, le principe de la voix off décalée (celle de Vincent Macaigne) qui donne un côté un brin désuet et de déjà-vu à l’ensemble.

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