Le salut par la glace…

Si les jeunes comédiennes sont très crédibles dans l’histoire – Sarah Bramms est actrice, mais aussi ancienne championne de patinage artistique – l’histoire chasse un peu trop large pour vraiment impliquer le spectateur. De fait, entre les drogues pour supporter la douleur, la découverte d’une attirance homosexuelle, la brutalité des matchs de hockey, la quête d’un père absent (dont l’entraîneur est un peu le substitut) et la relation avec une belle-mère découverte sur le tard et délaissée par un père jamais présent à l’écran, mais omniprésent dans le scénario, le film finit par multiplier les pistes sans jamais aller jusqu’au bout des choses.

Alors, le rêve américain de cette adolescente en quête d’un sens à sa vie finit par ne plus nous concerner vraiment.

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