ACTUALITÉ
À l’affiche de Barbès, little Algérie, de Hassan Guerrar, le rappeur passe la vitesse supérieure dans sa carrière d’acteur. À découvrir le mercredi 16 octobre sur grand écran.
Fianso pour l ‘univers du rap où il fait un tabac depuis une décennie. Sofiane Zermani au cinéma. le rappeur-acteur décroche son premier grand rôle sur grand écran dans Barbès, little Algérie, le premier film de Hassan Guerrar, fin connaisseur de l’univers du 7e Art dont il est aussi un tonique attaché de presse .
L’histoire est celle d’un retour aux origines. Malek, la quarantaine, célibataire, vient d’emménager à Montmartre et accueille bientôt chez lui son neveu Ryiad, fraîchement arrivé d’Algérie. Ensemble ils découvrent Barbès, le quartier de la communauté algérienne, très vivant, malgré la crise sanitaire en cours. Ses rencontres avec les figures locales vont permettre à Malek de retrouver une part de lui qu’il avait enfouie, de renouer avec ses origines et de commencer à faire le deuil de ses disparus. Hassan Guerrar souligne : « J’ai écumé le quartier, les rues de Barbès que je connais depuis toujours, et j’ai commencé à relever plein de petites histoires. En parallèle, à l’instar du personnage de mon film, j’ai été rattrapé par ma religion et le deuil de ma mère, ce qui m’a ramené à des problèmes familiaux que j’ai inclus dans l’histoire. On peut donc parler d’un mélange de fiction et de réalité. »
Pour Sofiane Zermani, ce film est l’occasion de jouer les premiers rôles après ses prestations dans la série Les Sauvages, de Rebecca Zlotowski, en 2019 (c’est là que Hassan Guerrar l’a repéré), ou encore Avant que les flammes ne s’éteignent, de Mehdi Fikri, en 2023. Le réalisateur dit de lui : « Il a la culture arabe en lui. Et il est très doué en improvisation. Je voulais que les dialogues soient respectés, mais dès le deuxième jour, j’ai vu que Sofiane était capable de proposer autre chose, de composer et je m’en suis servi. »

