Pour réussir une mise en scène qui a du souffle, elle utilise la même technique que sur Démineurs. Tourner avec trois ou quatre caméras en même temps et qui sont en constant mouvement autour des acteurs. En prime, elle a opté pour un éclairage de tout le plateau ce qui laisse une grande liberté de se mouvoir aux acteurs. Ainsi, elle n’arrête pas l’action pour inclure gros plans et plans larges et le rendu à l’image est d’une grande efficacité. Pour nourrir son personnage, John Boyega a pu croiser le vrai Melvin Dismukes, qu’il joue dans le film. Avec une telle mise en scène, le résultat est captivant.
Une fois de plus enfin, avec ce film, la cinéaste s’interroge sur un monde de violence et de domination.
