De fait, toutes les scènes d’eau, comme celles en parachute sont filmées de manière splendide, collant au plus près aux actions. Atout supplémentaire, pour la scène de chute libre, Patrick Swayze n’a pas eu besoin d’être doublé car il pratiquait à la perfection cette discipline. Quant à Gary Busey, le milieu du surf n’était pas une découverte car il avait pratiqué ce sport spectaculaire en 1978 pour le film Graffiti party, de John Milius.

Outre ces qualités de film d’action, Point break joue aussi avec beaucoup d’habileté et sans aucune caricature sur l’ambiguïté de la relation entre Johnny Utah et Bodhi et sur une attirance homosexuelle sous entendue. C’est aussi pour Kathryn Bigelow l’occasion de signer une étude ironique sur la vanité de la gent masculine et sur la vacuité de l’héroïsme.