TV : sur CINÉ+FESTIVAL, dimanche 1er septembre, 20h50

DRIVE, de Nicolas Winding Refn – 1h50

Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Christina Hendricks

Mon avis : 4 sur 5

L’histoire

Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur ! Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.

Et alors ?

En ange exterminateur, en apparence flegmatique et taiseux, mais qui peut laisser jaillir une vraie violence, Ryan Gosling éclatait dans ce film dans lequel Nicolas Winding Refn jouait avec brio des codes du genre, en recyclant avec un talent certain éléments très classiques : des courses de voiture aux braquages en passant par les scènes de baston. Portant un scorpion jaune sur un blouson argenté, Ryan Gosling campe un héros qui semble « regarder » la vie et les humains comme un entomologiste. Et avance, même s’il doit payer le prix fort de cet instinct de liberté qu’il a chevillé au corps.