Fidèle à son franc parler, la Mamy de compétition campée par Chantal Ladesou a le coup de canne facile et bien placé, surtout quand il s’agit d’échapper à la maison de convalescence et la seule chose qui puisse la faire « craquer » et retrouver la mémoire est ce voyage à la découverte de son grand amour de jeunesse et de militantisme. Et c’est un Patrick Chesnais, à l’aise dans toutes les situations, qui récupère avec gourmandise le rôle de ce vieux gaucho fidèle à ses idéaux et à ses moutons.
Ce qui perd un peu le spectateur, c’est un trop-plein certain de personnages qui ne permet pas d’affiner leur psychologie et de densifier le scénario. Reste cependant quelques moments réussis comme le cours d’éducation sexuelle que Claude – le toujours désopilant Philippe Katerine – donne à sa fille.
La bonne idée visuelle, c’est l’affaire de la balade en montgolfière qui offre une fin un peu poétique à une comédie sympathique, mais qui use un peu toujours des mêmes ficelles.
