Le retour du héros

Les images sont très colorées, parfois trop comme pour retrouver l’atmosphère des grands westerns, les décors riches, les caractères carrés – on repère les méchants à trois kilomètres – et les situations sans surprise dans la mesure où l’on sait que Zorro ne perd jamais. Plus gênant, en jouant sur un mysticisme un peu téléphoné, Javier Quintas nous offre des Indiens vraiment très caricaturaux.

Si Renata Notni apporte une indéniable touche de sensualité au récit, Miguel Bernardeau, avec son look de beau surfeur, ne parvient pas à provoquer l’adhésion quand il surgit derrière le masque de Zorro : il est indéniablement doté d’un physique agréable, mais offre un aspect un peu trop lisse pour offrir une psychologie plus torturée du héros alors que le début s’y prêtait et aurait permis de rajeunir vraiment l’histoire.

Le principal risque d’une modernisation sans vraies audaces, c’est de ne pas attirer le public des teens, tout en déroutant les fans de la première heure. À l’image d’une musique originale et de la chanson du générique confiée, dans la version française, à Matt Pokora. Zorro méritait une chanson générique plus enlevé et moins convenu !

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