TV : sur W9, jeudi 15 août, à 21h10
ZORRO, de Javier Quintas – Série (10 X 52 minutes)
Avec Miguel Bernardeau, Renata Notni, Dalia Xiuhcoatl
Mon avis : 2 sur 5
L’histoire
Los Angeles, Californie, 1834. Après un affrontement héroïque avec les soldats du capitaine Monasterio, Zorro est tué. La population voit son seul espoir de justice disparaître. Mais Zorro est plus qu’un homme, c’est un symbole, une légende entretenue par la communauté amérindienne. Un nouveau Zorro doit être désigné par les esprits. Les Dieux portent leur choix sur Don Diego de la Vega, enfant du pays rentré de ses études militaires en Espagne après le meurtre de son père, Alejandro de la Vega, tué le même soir que Zorro. Mais le jeune homme n’a que faire de ces légendes, s’il est revenu à Los Angeles c’est dans un seul but : retrouver les assassins de son père et se venger.
Et alors ?
Plus d’un siècle après sa création par l’écrivain Johnston McCulley (en 1919 exactement) , Zorro retrouve des couleurs dans cette nouvelle version signée Javier Quintas, le réalisateur de La Casa de Papel. Une série d’abord présentée sur Prime Vidéo. Les trois premiers épisodes diffusés ce soir témoignent de l’ambition du cinéaste de dépoussiérer le mythe en faisant mourir Zorro dès la première séquence, ainsi que Don Diego de la Vega, campé par le sémillant Luis Tosar.
Sans toucher au trio central des aventures de Zorro – le héros masqué, son fidèle valet muet et son destrier, Tornado – Javier Quintas et son scénariste Carlos Portela (Velvet Connection) ont voulu une histoires plus en phase avec les jeunes générations nourries au jeux vidéo. On le mesure dans des combats, filmés sous tous les angles, où, par exemple, l’Indienne qui veut reprendre le flambeau de Zorro manie la hache comme une simple badine et fait des sauts digne d’une acrobate du cirque.

